Déjà? Il faut une ''cure de suspicion'' pour avancer dans le dialogue politique guinéen

Publié le 11 Juillet 2014

Déjà? Il faut une ''cure de suspicion'' pour avancer dans le dialogue politique guinéen

Dialogue politique : le consensus arraché risque de voler en éclats ce vendredi

En trois jours d'âpres discussions au palais du Peuple, les principaux protagonistes de la crise guinéenne ont trouvé un consensus autour des cinq points au menu du dialogue politique. Si le principe de consensus est acquis, il reste la signature des procès verbaux. Mais selon de multiples sources, le récent développement de l'actualité pourrait tout bouleverser demain vendredi à la clôture.

Initialement prévue mardi dernier, puis reportée au lendemain, le gouvernement a reporté pour la troisième fois la clôture du dialogue politique au vendredi 11 juillet à 10 heures au palais du Peuple sans en préciser les raisons.

Du côté de l'opposition, des voix s'élèvent pour dénoncer des obstructions dans la signature des accords obtenus.

Pis, certains opposants n'ont pas aimé le communiqué de la Commission électorale lançant un appel d'offres pour le recrutement d'un opérateur technique.

A les croire, la précipitation de la CENI cache des manigances. Ils estiment qu'elle a déjà le nom de son consultant dans les tiroirs de ses bureaux.